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L'amour au goulag

by Coroner Paradis

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Lisez la description du groupe, elle dit tout. Pour moi, cette musique et cette poésie me font sentir que je compte pour quelque chose dans cette vie où la reconnaissance de ce qu'on est, de ce qu'on fait ne va pas de soi. Une manière de me dire que moi aussi je suis important et que j'ai ma place dans cette société.
Voici une pièce perfo très touchante du répertoire de Coroner Paradis "Un ghetto dans la peau", non présentée sur cet album: www.youtube.com/watch?v=eEDYechBZco Favorite track: La rumeur.
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1.
La rumeur 04:54
Des millions de bibelots hérissant les cités dévalant les allées de polices et d'armées, qui rotent des slogans qui ne se peuvent plus et qui font des enfants qui nous cracheront dessus, Des millions de hublots naufragés dans le noir ont la langue élagué et le sang qui s'écrase, colportant les années qui s'enfoncent dans la mare de leurs espoirs brisés sur un écran de vase... Mes ami(e)s, le vent se lève, et tout achève... Le vent se lève. Des centaines de drapeaux à hisser dans la nuit colorant ce néant qu'ils appellent un pays et qui depuis trop longtemps, flottent encore allègrement comme des auréoles couronnant les parlements, Des centaines de cadeaux qui explosent en s'ouvrant, des cadavres cachés aux dessins des caveaux, des victoires avortées aux tambours des bourreaux et d'autres qui ont le temps et se sauvent en courant... Mes ami(e)s, le vent se lève, et tout achève... Le vent se lève. Des millions de goulots coulent aux lèvres gercées qui valent mieux qu'un boulot pour des corps incendiés, des poèmes assistés sur des chèques en papier écrits par des clodos avant de se tuer, Des millions de bravos dont l'écho vient crever sur les murs isolés de ces coeurs innocents qui témoigneront demain, escortés par le vent que l'Amour et la Mort ne sont plus séparés... Mes ami(e)s, le vent se lève, et tout achève... Le vent se lève. Des centaines de pivots au désert des idées aveuglant les gigots qui ne savent où aller, un espèce de buffet où ils ont mélangés de façon détournée, mensonges et vérités, Des centaines d'échafauds qui se crossent et qui bandent pour dévierger les cieux et pour s'en prendre à Dieu, mais ils n'auront pas le temps puisqu'il est déjà vieux et pour ce qui est de baiser il en sait beaucoup plus qu'eux... Mes ami(e)s, le vent se lève, et tout achève... Le vent se lève.
2.
Les perles de ta langue qui font scintiller ton âme ces longs soirs d'éternité qui attisent nos corps qui se pâment d'aimer Les animaux de la forêt que l'on connaît comme des enfants pis qui nous ressemblent quand qu'on s'allonge sur le divan l'été Nos alentours de volupté que l'on contemple comme des silences en s'laissant porter par la grâce dans une cadence de liberté Le territoire de ta beauté que j'explore sans aboutir ces petites conneries qui nous font rire et nous font dire que l'on ne finit pas d'aimer... REF: L'anarchie que l'on vit comme une caresse Le paradis qui dans notre coeur se dresse La folie qui n'est pas celle qu'il nous professe La poésie qui nous convie à la gran'messe de la vie... Les gyrophares de la police qui ne s'allument pas pour nous quand qu'on vit la révolution dans le parfum de notre maison à louer La mort qui n'existe plus qui n'est même pas un fantôme la mort qui n'a plus l'odeur d'un vieux crime oublié Tous les matins sont sans retour depuis ce tout premier jour où l'amour nous fut dévoilé dans un bouquet de coeurs toujours bandés Nous qui n'espérions plus grand chose pis su'l'bord de l'overdose comptait le nombre de secondes avant qu'advienne la fin du monde brisé... (REF) Le tambour de la société qui ne tape plus ma peau les parlements qui parlementent mais qui ne peuvent plus rien cacher Les aléas de la loi qui ne parlent pas de moi ni de toi ni de nous ni de la vérité Le caniveau de notre route que l'on parcourt sans ambitions et qui recueille allègrement notre sueur et notre sang versé L'horizon qui devant moi n'est pas plus loin que tes grands yeux ceux qui me regardent et qui me crient que l'anarchie est arrivée... (REF)
3.
Braises et fruits, des bruits de baisers, cendres dans le lit, t'offrant ce doux répit, Fraises et cris, fins filets de silence, dans la nuit, qui doucement fuit... Cloches et ventres, les sonnets d'une langue, un abri, en cette chaude chambre, Plaies et gales, le lot de nos vies, c'est ainsi, que l'on capte le signal, qui nous dit...que tout n'est pas fini, mais que c'est comme si, mais tout n'est pas fini, même si c'est comme si... (L'amour comme de raison, se paye ma tête...) C'est dimanche, et Dieu sait qu'on s'ennuie, sur tes hanches, non, je n'passerai pas ma vie, Quand je bande, c'est parce que j'ai envie, et quand je débande, c'est que je ne t'aime plus... Toi non plus, tu ne m'aimes plus... C'est dommage, j'aimais donc ton image, sur ma vie, comme un collant de fête, Je suis sale, et conserve un secret, que je déballe, pas à n'importe qui... C'est ainsi, que je n'suis pas ici, même si c'est comme si, mais je n'suis pas ici... (L'amour comme de raison, se paye nos têtes...)
4.
La voyez-vous se languir comme une crevette de cathédrale, se déployer à grandes larmes comme un parapluie sur la faim, l'avez-vous vu se déchirer pour se déprendre de la gale, s'émoustiller comme un froufrou d'anesthésie... La voyez-vous se prendre un plat sur le buffet de la folie, se faire vomir à temps perdu comme une pute qui n'en peut plus, l'avez-vous vu se travestir dans les bureaux de la clinique, se contenir avant d'éclater par millions, L'avez-vous dans les manuels, escortées par des sentinelles, sur la potence ou sur la grève, le visage blanc, le visage rouge, l'avez-vous vu le long des armes, désertant la cause qui la cloue et chercher un trou pour crever avec ses pauvres camarades, L'avez-vous vu se faire aimer même quand l'amour est en faillite, se faire lécher par des clébards suant de l'écume et de l'âme, l'avez-vous vu se déguiser et se faire passer pour une folle alors qu'elle franchissait le pont qui nous ramène à la maison... La Victoire, la Victoire, Pour ceux qui ne rêvent plus, je vous présente toute nue celle que l'on croyait perdue... La Victoire, la Victoire, Pour ceux qui n'y croyaient plus, je vous présente toute nue celle que l'on pensait perdue... L'aurions-nous vu à tous ces soirs où nos verres sonnaient comme des cloches et que s'éviscérait le rêve au bout d'un comptoir de répit, l'aurions-nous vu dans cette marche qui nous ramenait à l'absence, dans cette parade de solitudes qui se poursuit, L'aurions-nous vu dans cette femme qui nous esquissait des refuges, dans ses cheveux de littoral où s'évanouissait le Drame, l'aurions-nous vu dans cette chambre où l'avenir poussait dans la porte, alors qu'éjaculait une autre résurrection, La verrons-nous dans les enfants chargés de matières et de rien, mais qui conservent des carrousels qui ne sont pas tachés de sang, la verrons-nous dans la jeunesse dont je ne guérirai jamais et enfin quitter le ghetto qui la retient, Moi je l'ai vu dans la ruelle, dans les déchets et les rabais, la poésie dans les culottes et l'éternité sous le bras, moi je l'ai vu le ventre vide avec dans les yeux cette faille qui nous fait miroiter ce temps que l'on attend... La Victoire, la Victoire, Pour ceux qui rêvent plus , je vous présente toute nue celle que l'on croyait perdue, La Victoire, la Victoire, Pour ceux qui n'y croyait plus, je vous présente toute nue celle que l'on pensait perdue...
5.
6.
Petit bois 03:12

credits

released February 12, 2013

Coroner Paradis: voix et guitare
Françoise Lépine : violoncelle
Josette Lépine : piano
David Gagné : basse
Renaud Pilote : batterie
Hugo Maltais : guitare et basse

Maison de disques: La Main Rouge - lamainrouge.bandcamp.com

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Coroner Paradis Quebec City, Québec

À mi-chemin entre Crass et Léo Ferré, Coroner Paradis offre des chansons fébriles réconciliant l'âme et le corps, soutenue par une
interprétation généreuse et viscérale et des propos engagés à la fois tendres et insoumis.

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